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Benighted- Necrobreed

Chroniqué par Daniel

Note : 8,5/10

 

 

Le petit nouveau s’attaque à une entité schizophrène, malsaine et sanguinaire pour sa première chronique qui se nomme Benighted et de sa dernière crise de folie, Necrobreed. Groupe français que je connaissais de nom et de réputation sans trop écouter ce qu’ils ont fait jusqu'à présent (il y a tellement de bands dans le rayon métal qu’on ne sait plus où se mettre la tête des fois). Pourtant, j’aime bien la qualité de la musique de l’hexagone (Gojira, Carnival in coal, Loudblast, Misanthrope, SUP ou Supuration pour nommer qu’eux). Mais pour diverses raisons, j’ai levé le nez sur eux. Mais bon, fini de me cacher derrière des excuses stupides. Je me reprends par le biais de cette chronique. 

 

Que dire d’eux? Formation de Brutal death provenant de la France (Voyons Dan, tu te répète) ayant débuté en 1998 et ayant 8 albums (incluant celui de la présente chronique) ainsi qu’un album live à leur actif nous démontre qu’ils ne sont pas nés de la dernière pluie. Sans errer dans les détails de l’histoire semblant complexe due aux nombreux changements de line up, Benighted se compose de 5 membres dont le noyau créateur de cette folie musicale se résume au chanteur, Julien Truchan et du guitariste, Olivier Gabriel. Toutefois, ce dernier a quitté la bande de sadique après l’enregistrement de ce Necrobreed pour des raisons qui me sont inconnues étant donné que je me suis intéressé au groupe que très récemment.  Bon, bon. Ne craignez rien, je vais vous pondre une bonne chronique même si je suis un novice. Lisez la suite avant de prendre les nerfs. Ok là?!? Désolé, je pense que j’ai trop écouté l’album en boucle pis je suis en train de devenir aussi fou qu’eux. Je blague. J’ai encore un soupçon d’intelligence qui me permettra de finir mes pensées sur cette album.

 

Où en étais-je? Oui, l’album. Donc, ce 8e acte de folie débridée et sanguinaire qu’est Necrobreed n’est pas fait pour ma tante Thérèse. En fait, c’est une pure concentration de violence et d’ambiances morbides étalée sur 12 morceaux. On retrouve tout au long  de l’album les éléments caractérisant le style. Mais on retrouve aussi des éléments industriels, black metal, thrash ainsi que d’hardcore. Bref, c’est un album varié. En plus de la violence généralisé sur cet album, on retrouve des éléments faisant naitre un malaise chez l’auditeur. Ce sentiment provenant de l’atmosphère glauque et oppressant se fait ressentir tout au long de l’album et dont les bases sont établies dès le premier morceaux Hush little baby. Mais on le ressent aussi dans les breaks de Leatherface ou Forgive me father et dans la petite mélodie enfantine dans Monsters make monsters 

 

Pour ce qui est des paroles essentiellement en anglais. Sauf pour trois morceaux Necrobreed et Versipellis qui sont en français et Der Goppelgänger qui est en allemand. Elle racontent l’état d’âme d’un être schizophrène ayant un penchant plus que morbide pour les animaux. Tout au long des 12 morceaux, l’auditeur sera le témoin de l’univers tordu de notre personnage principal. Les mots me manquent pour expliquer cette histoire qui pourrait faire passer les personnages de films d’horreur cultes pour des novices. Il faut travailler comme infirmier en psychiatrie pour pouvoir pondre des concepts dépassant tous les horreurs que nous pouvons voir dans le monde réel. C’est probablement pour cette expérience que le préposé à la voix, Julien Touchant, réussit à écrire de telle histoire. J'ai quand même fait quelques recherches. Le débutant est pas si pire que ça. Hein?

 

Pour ce qui est de la technique, le son est puissant. La production réalisé par Kristian Kohlmannslehner qui a réalisé le dernier album ainsi  Kai Stahlenberg (voir son travail sur Identisick) est énorme. Chacun des instruments est présents sans que l’un domine sur les autres. De plus, chacun des membres maitrisent leurs instrument à merveille. La précision d’exécution est impressionnante. Les riffs de guitares sont puissants et variés. Mention spéciale au batteur qui m’a impressionné par son jeu. On se demande s’il s’est fait greffé deux autres bras à l’entendre. Au niveau de la voix, on retrouve une gamme de style impressionnant. Julien Truchon passe du growl au chant black ou en passant par des couinements porcins sans problème. Il est important de mentionner que la prestation vocale sur cet album s’est enregistrée en une seule prise. Impressionnant.

 

Donc, pour finir, je dirais que c’est un album énorme avec des morceaux puissants et variés. L’atmosphère sombre et glauque de l’album est très bien ressenti. La prestation de chacun des membres (là, je vais utiliser des clichés) est quasi chirurgicale (je vous avais averti). Je pourrais vous parler de cette album encore longuement. Mais je pense que le mieux que vous pouvez faire pour comprendre mon enthousiasme pour cette galette (et le groupe) est de vous le passer dans les oreilles en boucle. C’est une très belle découverte et je vous le recommande sans hésiter. Bon, je vous laisse. Je vais aller me taper le restant de la discographie du groupe avec ma tante Thérèse en discutant des douceurs que la vie nous apporte.

 

 

Merci de me lire et n’oubliez pas de lire les chroniques de mes collègues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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